Des habitants de Mougins (Alpes-Maritimes), opposés à l’implantation d’un centre commercial Ikea sur leur commune, ont déposé le 2 février 150 signatures à la sous-préfecture en vue de faire sécession et de rattacher leur quartier à la commune voisine, a indiqué l’un des animateurs du mouvement « anti-Ikea ».
« C’est le début de la procédure. Le préfet a maintenant pour mission de l’instruire jusqu’à son terme », conformément au code des collectivités territoriales, a indiqué cet animateur du mouvement « anti Ikea », Pierre André Foriel.
Les signatures ont été déposées à la sous-préfecture de Grasse (Alpes-Maritimes).
Les signataires qui craignent le bruit et les nuisances provoqués par l’implantation d’un vaste centre commercial dans leur quartier, demandent leur rattachement à la commune voisine de Mouans-Sartoux dont le maire écologiste André Aschiéri est également opposé à l’arrivée d’Ikea.
En revanche, une association « pour Ikea Mougins » a indiqué avoir recueilli 11.500 signatures en faveur de l’implantation du géant suédois à Mougins. « Ca fait quinze ans qu’ils essayent de s’implanter là. Si ça ne marche pas, ils iront en Italie et les Italiens qui ne font pas de sentiments, vont les accueillir à bras ouverts », a indiqué un responsable de cette association, Eric Favraud.
Les « pro-Ikea », qui estiment que le projet va créer 500 emplois pour la région, ont prévu de distribuer samedi 500 arbres sur le site prévu pour l’implantation d’Ikea. Il s’agit, pour les organisateurs, d’attirer l’attention sur la « qualité environnementale » du projet.
Une commission départementale d’équipement commercial (CDEC) devrait donner son avis sur cette affaire le 9 février.
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