Les maires de Créteil, Laurent Cathala (PS), et Limeil-Brévannes, Joseph Rossignol (DVG), deux communes pressenties pour installer des villages de bungalows pour des sans-abri, ont déploré le 7 février de n’avoir pas été consultés à ce sujet par le gouvernement.
« Je ne suis pas opposé à trouver des solutions (pour les SDF, ndlr), mais les solutions, on les discute », a déclaré Joseph Rossignol, qui n’a été averti « officiellement » par personne.
Quant au député-maire de Créteil qui, dans un communiqué, a dénoncé « avec force la volonté du gouvernement de créer de nouvelles cités de transit’ dans les villes de banlieue », il a appris ce projet « par le journal (Le Parisien, ndlr). Personne ne l’a appelé », a-t-on indiqué dans son entourage.
Le ministère de la Cohésion sociale a démenti que Limeil-Brévannes et Créteil soient les deux autres sites, outre Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), pressentis pour installer des villages de bungalows. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de son côté, dit avoir « accepté de mettre à disposition temporairement des terrains » dans ces trois communes.
A Limeil-Brévannes, un terrain appartenant à l’AP-HP « vient d’être déboisé par l’Opac 94, à la demande du ministère délégué à la Cohésion sociale », a déclaré Joseph Rossignol, en jugeant le procédé « cavalier ».
De son côté, Laurent Cathala a dénoncé un projet qui, « en l’absence de concertation avec les collectivités territoriales, au mépris des règles d’urbanisme, et sans véritable accompagnement social (…) ne peut déboucher que sur de nouveaux bidonvilles ».
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