«Les contraintes qui pèsent sur notre budget n’ont jamais été aussi fortes. Nous devons faire face à une montée sans précédent de nos dépenses. (
) En trois exercices, elles sont passées de 438,3 à 538, 3 millions d’euros (40% investissement, 60% fonctionnement). Voilà qui permet de prendre la mesure des transferts de compétences intervenus en très peu de temps. Or, face à cette hausse historique de nos dépenses, nos recettes sont de plus en plus menacées», avec 81 % absorbés par les dépenses de fonctionnement, et 19 % seulement pour les investissements, a souligné en séance plénière le président de la Basse-Normandie, Philippe Duron.
Le budget primitif adopté pour 2007 s’élève donc à 538, 3 millions d’euros, soit + 3,58% par rapport à 2006. Ce budget doit permettre à la région de poursuivre les grandes orientations adoptées en 2004 en faveur des jeunes, de l’emploi et de l’aménagement du territoire.
Pour maintenir l’équilibre entre dépenses et recettes, les solutions retenues sont : une faible progression des dépenses entre 2006 et 2007, un recours à l’emprunt réduit de 15 millions d’euros par rapport à 2006, pour le limiter à 70,5 millions d’euros, et un complément de ressources via la fiscalité.
«Comme toutes les autres régions françaises, nous avons décidé une légère augmentation de la taxe intérieure sur les produits pétroliers». Elle représente moins d’un euro de plus par plein d’essence. L’augmentation des taux de la fiscalité est de 3,50 % pour les taxes foncières (taux à 5,16% pour le foncier bâti, à 6,98% pour le foncier non bâti) et de 5,25% pour la taxe professionnelle (taux à 3,10%). Elle pallie la perte de recettes engendrées par la réforme du plafonnement de la TP, qui prive la Basse-Normandie de 15 millions d’euros. Les dotations de l’Etat s’élèvent, quant à elles, à 262 millions d’euros environ.
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