L’enveloppe globale que l’Etat (234,2 millions d’euros) et la région Limousin (154,5 millions d’euros) ont décidé de consacrer au CPER 2007-2013 s’élève à 388,8 millions d’euros. Cet accord cadre, signé officiellement le 12 février à la préfecture de Limoges, propose d’investir sur plusieurs grands projets d’amélioration : infrastructures ferroviaires (dont le projet de ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges-Brive qui bénéficie de 67,5 millions d’euros pour les études), soutien aux pôles de compétitivité (Elopsys, télécommunications et micro-ondes, pôle céramique, pôle bio-santé), enseignement supérieur, rénovation urbaine, lutte contre le changement climatique, politiques d’accueil et d’attractivité de la région.
Les actions de ce contrat «qui est un compromis acceptable», selon Jean-Paul Denanot, le président du conseil régional du Limousin, et qui inclut un important volet territorial (doté de 30,8 millions d’euros par chacune des deux parties), devront s’articuler simultanément avec les programmes opérationnels européens et ceux du Massif central. «Quand l’Etat met 60 euros, la région en met 40», se félicite le président de l’assemblée régionale. «Nous revenons de loin», a toutefois indiqué Dominique Bur, préfet de la région Limousin et de la Haute-Vienne (il vient d’être nommé préfet de la Bourgogne), rappelant que l’Etat mettait 197 millions d’euros au départ au pot commun.
Un CPER qui a représenté, selon les acteurs de ce dispositif contractuel, un travail remarqué «pour une volonté commune» en un laps de temps réduit (dix mois). «Avec 323 euros par habitant, c’est un contrat parmi les mieux dotés en France», résume le préfet.
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