Le 12 février, la communauté urbaine de Cherbourg a signé son projet de rénovation urbaine « entre terre et mer » avec l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). L’agence apporte 31 millions d’euros dans le cadre d’une convention 2007-2012 qui porte sur 102 millions d’euros. Elle s’intègre à un projet urbain de près de 115 millions d’euros, débuté dans le cadre de l’ORU en 2002 et dont certains volets d’aménagements sont déjà bouclés. Associés au projet, de nombreux partenaires, dont l’Etat, la Foncière logement, la Caisse des dépôts et consignations, la région Basse-Normandie, la ville de Cherbourg-Octeville et les bailleurs sociaux locaux.
Les deux communes fusionnées concernées, Cherbourg-Octeville (44 108 hab.), et plus particulièrement trois de leurs quartiers, vont vivre une «métamorphose» dans les prochaines années. Le principe de base : rétablir une continuité et une cohérence urbaines entre la terre et la mer, «en ancrant le quartier d’habitat social à la ville basse, et en créant un véritable centre d’agglomération autour des bassins portuaires». A l’appui d’études sociologiques, économiques ou encore environnementales, le projet vise à redynamiser l’agglomération cherbourgeoise, à en soigner la qualité de vie, à rendre la ville plus attractive.
De multiples opérations et chantiers s’avèrent nécessaires : reconstitution de l’offre de logements sociaux (414 logements démolis, 400 logements reconstruits
), réorganisation de l’espace public, développement d’équipements publics socio-culturels, etc.
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