Le 21 février, les représentants* des régions membres de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, créée en 2004 à Barcelone, se sont retrouvés à Bruxelles pour rencontrer Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, sur les dossiers «transports» entre la France et l’Espagne.
Au cours de ce rendez-vous, ils lui ont remis un mémorandum dans lequel sont présentés les axes de développement des transports jugés prioritaires au sein de l’Eurorégion : lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Narbonne-Barcelone et Montpellier-Narbonne-Perpignan-Barcelone et interconnexion des réseaux entre eux avec pour objectif l’inscription au réseau transeuropéen (RTE), liaisons aériennes et autoroutes de la mer.
D’après le mémorandum, les projections à l’horizon 2030 convergent vers un trafic entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe à 400 millions de tonnes, dont 220 millions effectués par voie terrestre. «La question de l’interconnexion des réseaux de transport, tous modes, est urgente pour éviter l’asphyxie totale d’un système basé sur le tout routier», souligne le document.
«Dans cette perspective, l’Eurorégion attend des Etats français et espagnol qu’ils prennent toutes dispositions qui s’imposent, notamment en termes d’études techniques, d’analyses économiques et financières et d’approches environnementales, pour concrétiser l’interconnexion des réseaux transpyrénéens dans les meilleurs délais», soulignent les membres de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée.
Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, Jose Montilla, président du gouvernement de la Catalogne et Jean-Claude Gayssot, vice-président de la région Languedoc-Roussillon
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