La ville a décidé de tester le 28 février son dispositif anti grippe aviaire.
Dans les rues de Montrouge, le personnel communal fait son petit effet. Masque, gants, lunettes, et pour certains, combinaison, sont de rigueur pour cette journée test.
Selon la municipalité, en cas de pandémie, il faudrait compter une vingtaine de décès par jour dans la ville pendant trois mois.
Les 42.200 habitants de Montrouge ont été prévenus par affichage et par tracts de cette journée test, mais beaucoup restent surpris. « Les personnes demandent s’il faut qu’elles portent un masque ou si la grippe aviaire est arrivée en France », selon Alexandra Le Bouette, 23 ans, qui travaille à l’accueil de la mairie.
Le maire, Jean-Loup Metton (UDF), joue aussi le jeu. Il répond aux journalistes avec un masque sur la bouche. Avec cette journée test, la municipalité applique les consignes de la préfecture qui demande qu’en cas de pandémie, les services publics soient assurés. C’est à la mairie de s’organiser et d’acheter ses équipements, selon le maire qui n’a pas souhaité communiquer sur le nombre de masques commandés. Le bilan de la journée devrait être communiqué à la population dans une quinzaine de jours.
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