Le conseil régional Rhône-Alpes a adopté le 2 mars le contrat de projets Etat-région 2007-2013 dont la part régionale atteint 1,47 milliard d’euros pour une participation de l’Etat de 913 millions d’euros.
Lors du précédent Contrat de Plan 2000-2006, l’Etat avait consacré une enveloppe de 860 millions d’euros à périmètre comparable : « il ne s’agit que d’une petite actualisation et compte tenu des enjeux pour notre région et notre pays, nous pouvions légitimement escompter plus », a indiqué Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional, avant de « regretter la perte de substance du concept de plan » de la part de l’Etat « qui doit faire face à une situation budgétaire délicate ». « Plutôt que de s’attacher à concourir à un projet régional, il s’agit à l’évidence pour l’Etat de boucler d’abord des tours de table », a souligné Jean-Jack Queyranne.
Le CPER Rhône-Alpes concerne six grands objectifs structurants : les transports ferroviaires (Etat: 245 millions d’euros, région : 365 millions) ; l’enseignement supérieur/recherche (Etat : 231 millions, région : 237 millions) ; l’économie (Etat : 50,4 millions, région : 51 millions) ; l’emploi/formation (Etat : 37 millions, région : 96,6 millions) ; le développement durable (Etat : 143 millions, région : 153,5 millions) ; le développement territorial solidaire (Etat : 207,5 millions, région : 567 millions). Concernant le volet territorial qui reste à finaliser en 2007, le président de Rhône-Alpes a indiqué que les crédits sont déjà largement préemptés et inférieurs au CPER précédent : « j’interpellerai le prochain gouvernement pour que la copie soit revue et complétée », a-t-il annoncé en pointant un autre « point de faiblesse » du CPER sur l’enseignement supérieur. Parmi « les acquis significatifs », la région relève la progression de l’enveloppe de l’Etat sur les transports, le soutien à l’économie et la volonté de construire une Eco-région.
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