Etabli à 68,5 millions d’euros, le budget primitif de la ville d’Agen, en augmentation de 5,5% par rapport à l’an dernier, s’inscrit dans la continuité du précédent avec la poursuite de l’effet ciseaux : dans la section fonctionnement à hauteur de 42 millions d’euros, les dépenses continuent de progresser (+4%) à un rythme plus soutenu que les recettes (+2%). Dans ce contexte, l’épargne brute diminue tout en restant à un niveau acceptable et suffisant pour autofinancer la section d’investissement établie à 26,5 millions d’euros.
La ville d’Agen, qui maintient ses taux de fiscalité (par exemple, 19,14% de taxe d’habitation), n’a pas emprunté sur les trois exercices précédents. Au premier janvier 2007, l’encours de dette se situe à 18 millions d’euros avec une capacité de désendettement de quatre ans.
En 2007, avec 11,8 millions d’euros de crédits inscrits, sans compter ceux consacrés à la maintenance, le programme pluri-annuel d’investissements est en augmentation avec l’arrivée à maturité d’importants projets. La ville achève ainsi la construction d’une nouvelle tribune de 2 000 places au stade Armandie. Elle prend aussi à sa charge la réhabilitation d’un immeuble pour y regrouper les syndicats.
Par ailleurs, engagée depuis 2001 dans la reconquête de son centre ville, Agen va choisir au printemps l’urbaniste qui définira le programme de requalification des espaces publics. Enfin, elle vient d’obtenir le feu vert de l’Anru pour la rénovation urbaine de Tapie-Montdésir et recrute actuellement un chef de projet. Evalué à 44 millions d’euros, il entrera dans sa phase opérationnelle en 2008 après la signature de la convention avec l’Anru ce printemps.
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