Agréé par le conseil régional de Franche Comté et par la confédération Helvétique le futur parc naturel régional transfrontalier du Doubs à été mis sur les rails le 21 mars à Maîche (Doubs). «Nous éprouvons le besoin de travailler ensemble car, autour de la vallée du Doubs, nous disposons d’un patrimoine naturel culturel et industriel commun. De plus la région dispose de la possibilité de mobiliser 55 millions d’euros dans le cadre d’Interreg pour des actions communes avec la Suisse», explique Joseph Parrenin, vice président (PS) du conseil régional de Franche-Comté. Il précise que les territoires répartis des deux côtés de la frontière sont fortement imbriqués dans tous les domaines.
Avec 28 000 emplois implanté principalement en Suisse mais utilisant de la main d’oeuvre résidant en France, l’industrie horlogère représente un secteur clef pour les deux pays. Avec une forte émigration Suisse vers la Franche-Comté, qui a multiplié par trois la construction de logements, les collectivités des deux pays subissent les conséquences de l’évasion fiscale. «Les entreprises préfèrent s’implanter en Suisse où elles ne paient pas de taxes professionnelles aux communes tandis que les ménages s’installent dans le Doubs où la fiscalité est moins lourde pour eux», remarque l’élu Franc-Comtois.
Ce phénomène d’émigration vers la France qui a multiplié par trois les constructions de maisons individuelles, réduit les moyens des collectivités Suisses sans augmenter dans des proportions significatives ceux des communes françaises. En favorisant la collaboration entre les collectivités, le parc devrait sur le long terme jouer un rôle non négligeable.
Sans présager du résultat des études lancées conjointement par les deux partenaires la structure juridique envisagée prévoit la création de deux entités chacune régie par son droit national mais dépendant d’un comité stratégique réunissant l’ensemble des collectivités partenaires. «Nous ne partons pas de rien car nous portons déjà des projets commun dans le développement des énergies renouvelables et la gestion du massif forestier du Jura», précise Joseph Parrenin.
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