Depuis l’automne 2006 la communauté d’agglomération de Clermont -Ferrand réclame au préfet, en vain, la délégation des aides à la pierre, rendue possible par la loi Responsabilités locales du 13 août 2004. La loi pose en effet comme condition que la collectivité soit dotée d’un plan local de l’habitat, or celui – ci a été rejeté plusieurs fois par le préfet. Le préfet a dans un premier temps estimé que le plan prévoyait un objectif trop important de constructions de logements sociaux – 800 – sur la commune centre, que les actions en faveur de la réhabilitation de l’habitat privé étaient insuffisantes, et que le projet n’abordait pas assez l’accession à la propriété des foyers les plus modestes. L’agglomération a donc présenté un second plan, qui réduisait notamment à 600 l’objectif de constructions de logements sociaux, mais il a à nouveau été rejeté, au motif que les projets de logements d’urgence ou d’insertion étaient insuffisants, et que l’habitat individuel n’était pas assez développé. La collectivité et ses élus ont fait appel à Jean – Louis Borloo pour régler ce conflit, alors que 11000 demandes de logements sociaux sont en attente sur le territoire.
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