Le 2 mai, les Enfants de Don Quichotte devront avoir quitté leur campement du centre-ville de Toulouse, ont indiqué, le 24 avril à l’issue d’une réunion, les sans-domicile, la préfecture et la mairie. Ceux-ci précisent que des nuits à l’hôtel et des habitations modulaires (des préfabriqués aménagés en dortoir), près d’un restaurant social, ainsi que des locaux d’associations humanitaires ont été proposés.
« Si cette (…) proposition est rejetée par les intéressés et que le campement n’est pas levé à compter du 2 mai 2007, le maire de Toulouse saisira en référé le tribunal de grande instance afin de demander la libération du domaine public », annoncent les autorités. Et d’ajouter : « Si l’autorité judiciaire se prononce en ce sens, le concours de la force publique sera accordé et mis en oeuvre sans délai, dans le cas où les intéressés n’auraient pas alors quitté volontairement les lieux. »
Installés depuis le 2 janvier près du monument aux morts, les Don Quichotte ont décidé d’aller visiter, le 24 avril après-midi, les préfabriqués, pouvant accueillir une quinzaine de personnes, avant de prendre une décision.
Selon les autorités, 34 situations individuelles ont été traitées et 17 « sont en cours d’orientation ». Les Enfants de Don Quichotte estiment, pour leur part, qu’aucune solution n’a encore été trouvée pour huit personnes.
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