Les enfants de Don Quichotte ont annoncé le 27 avril qu’ils maintenaient leur campement dans le centre-ville de Toulouse et refusaient les propositions de relogement des sans-domicile-fixe avancées le 24 avril par la préfecture de Haute-Garonne et la mairie.
« Il reste 24 personnes pour lesquelles il faut trouver une solution de relogement temporaire digne de ce nom en attendant une solution pérenne », ont indiqué les membres du collectif.
« Cinq personnes ont décidé d’accepter les propositions de relogement à l’hôtel, mais pour les 19 autres il n’est pas question de s’entasser dans un dortoir », ont-ils ajouté.
Le 24 avril, à l’issue d’une réunion avec les sans-domicile, la préfecture et la mairie avaient proposé de mettre à leur disposition des nuits d’hôtels et des préfabriqués aménagés en dortoir.
« Si cette (…) proposition est rejetée par les intéressés et que le campement n’est pas levé à compter du 2 mai 2007, le maire de Toulouse saisira en référé le tribunal de grande instance afin de demander la libération du domaine public », avaient précisé les autorités.
Le 27 avril, les enfants de Don Quichotte ont appelé « toutes les personnes bien logées » à venir dormir sur le campement le 2 mai au soir. François Simon, conseiller municipal de Toulouse (gauche alternative) et ancien candidat (PS) aux élections municipales de 2001 à Toulouse, a annoncé qu’il ferait partie d’un groupe de 10 personnes « solidaires ».
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