Deux associations, organisatrices de free parties, Trempolino et Korn’g’heol viennent de publier un livret intitulé «Free Parties Techno : livret à l’usage des concertations». Ce document prolonge la journée de réflexion et de concertation engagée, le 13 juin 2006, entre acteurs des mouvements Free Parties Techno et institutions publiques, qui s’est tenue à Nantes lors les rencontres interrégionales Bretagne – Pays de la Loire sur les Free Parties Techno.«Nous pensons que le livret peut contribuer à poser les conditions d’un dialogue et d’une concertation entre les différents partenaires potentiels à l’échelle des territoires», confient les associations dans un communiqué du 18 avril.
Trois regards de sociologues viennent compléter les échanges et les débats des rencontres du 13 juin : Étienne Racine explore les motivations du public des free parties ; Gérôme Guibert pose les enjeux de la démocratie et de la place de l’initiative ; enfin Christophe Moreau nous interroge sur la place de la fête, la diversité des pratiques et le déficit de relations et de transmissions intergénérationnelles.
Cent personnes avaient participé aux travaux du 13 juin 2006 et partagé l’idée selon laquelle ce phénomène social et culturel, volontiers classé dans la case des faits divers, ne pouvait être traité d’une manière simpliste, résument les associations.
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