Le campement des enfants de Don Quichotte, installé à Marseille, porte d’Aix, depuis le 29 décembre, a été évacué par les forces de l’ordre le 2 mai, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans un communiqué. « Des solutions d’hébergement d’urgence ont été proposées aux personnes encore présentes sur ce camp », a-t-on ajouté de même source, tandis que les services de la ville de Marseille ont nettoyé les lieux.
Un accord était intervenu il y a dix jours entre l’association et les pouvoirs publics pour permettre le relogement en hôtel de dix personnes se réclamant du mouvement de « Don Quichotte », en attendant des solutions durables, ont précisé la préfecture et l’association.
A la suite de leur départ, « le camp était devenu dangereux » reconnaît l’association. Il a été « occupé par des personnes n’appartenant à aucun mouvement mais qui mettaient en danger la sécurité publique et la salubrité du lieu », a souligné la préfecture.
En particulier, « un incendie qui aurait pu avoir des conséquences tragiques » a été volontairement déclenché dans la nuit du 28 au 29 avril à dimanche, a indiqué la préfecture.
En revanche, à Aix en-Provence (Bouches-du-Rhône), une quinzaine de personnes occupent toujours le campement installé place Jeanne d’Arc, malgré les actions en justice intentées par la mairie. « Avec le beau temps, les gens commencent à partir mais le problème de la misère n’est pas réglé pour autant, a déclaré leur porte-parole, Jean-Michel Dubuisson, en précisant qu’une rencontre était prévue en préfecture le 3 mai.
A Nice, la vingtaine de SDF qui avaient investi une plage en contrebas de la Promenade des Anglais ont quitté les lieux sans incident le 22 avril, après une décision de justice.
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