Prise dans une véritable toile d’araignée dont elle ne peut se dégager, Asnières a décidé de taper fort. La nouvelle municipalité découvre en 2008 le montant de sa dette : 182 millions d’euros dont les deux tiers auprès de Dexia via 14 prêts totalisant environ 150 millions d’euros. Non seulement le montant est colossal, mais la durée a été portée à plus de 30 ans suite à de multiples opérations de refinancements. « Cette dette est devenue illisible du fait des renégociations successives », souligne Mathieu Lheriteau, DGS d’Asnières-sur-Seine.
De fait, « un emprunt à taux variable classique de 10 millions d’euros souscrit en 1997 bascule en taux fixe en 1998 et sa durée passe de 20 ans à 29 ans », détaille Mathieu Lheriteau. « Il est restructuré dès 2003 d’abord sur le LIBOR dollar ...
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