Examiné le 14 mai par les élus, le compte administratif de 2006 de la ville de Lyon fait apparaître une évolution parallèle des recettes réelles de fonctionnement, à 536,1 millions d’euros (+ 3,3%), des dépenses de gestion à 456,7 millions d’euros (3,4%) et de l’épargne brute à 65,2 millions d’euros (1,5%). Ce septième compte administratif, et dernier du mandat, met en évidence la préservation des grands équilibres financiers de la ville : « la stratégie financière choisie a été rigoureusement respectée », s’est félicité le maire de Lyon, Gérard Collomb. Celui-ci a souligé notamment deux points : une fiscalité modérée, avec une hausse de » 5% sur 2001-2007″ et le niveau record des investissements en 2006 (147 millions d’euros) qui ont été réalisés « sans augmentation de la dette et sans avoir reporté de dépenses sur le Grand Lyon ».
Sur la durée du mandat, les dépenses d’investissement cumulées ont représenté 800 millions d’euros, soit une hausse de 45% par rapport au mandat précédent (mais de 27%, si l’on déduit l’année supplémentaire de l’actuel mandat). Dans le même temps, la ville a stabilisé son endettement et même réduit le ratio dette/recettes de fonctionnement de 88% à 79%. Sa capacité de désendettement est aujourd’hui de 6,5 années contre 7,8 années en 2001. Il est à noter que, depuis 2001, la ville de Lyon a créé en moyenne 103 emplois nets par an pour un effectif de 7 500 agents en 2007.
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