Une maison flottante échouée sur une berge, un immense canard jaune (25 mètres de haut) barbotant au rythme des marées, 18 anneaux placés sur le quai des Antilles, une chambre d’hôtel posée autour de la fontaine de la place Royale, un voilier bizarrement plié
La nouvelle biennale d’art contemporain commune à Nantes et Saint-Nazaire, Estuaire 2007, a débuté le 2 juin. Jusqu’à la fin août, une quarantaine d’artistes, parmi lesquels Jean-Luc Courcoult, Daniel Buren, Erwin Wurm, Tatzu Nishi, Tadashi Kawamata et Felice Varini, invitent le public à découvrir ou à redécouvrir les rives de la Loire, dans une démarche de land art.
Le budget, 7,5 millions d’euros, est à la hauteur des retombées économiques et médiatiques escomptées : les collectivités tablent sur plusieurs centaines de milliers de visiteurs pendant les trois mois.
Autre attraction très attendue : l’éléphant fera ses premiers pas sur l’île de Nantes, début juillet. Premier d’une série de trois machines géantes conçues par François Delarozière, ce pachyderme de bois et d’acier (44 tonnes), articulé par une soixantaine de vérins, promènera sur son dos, à 12 mètres de haut, des passagers autour des anciennes nefs du chantier naval Dubigeon, à l’ouest de l’île de Nantes.
Suivront, en 2009 et 2011, le manège des mondes marins et l’arbre aux oiseaux. Le prix de ces sculptures, hors aménagements urbains, s’élève à 6 millions d’euros.
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