L’agence de développement et d’urbanisme de Lille métropole a établi, en 2006, une radioscopie du logement « étudiant » dans l’agglomération, en coopération avec le Crous, les universités, les caisses d’allocations familiales et les bailleurs sociaux notamment. Résultat : avec 90 000 étudiants inscrits dans les formations supérieures, il faudrait « mobiliser 51 000 logements autonomes dans la métropole » pour loger ces étudiants « dans de bonnes conditions ». Une demande d’autant plus forte que les filières courtes et le développement de cursus par semestre augmentent les besoins en courts séjours.
Cette étude relève également que la demande à caractère social se renforce, en lien avec le nombre élevé de boursiers (47 000 étudiants dans l’académie).
Le stock géré par le Crous de Lille, 7 400 logements, est l’un des plus importants de l’Hexagone, mais est jugé insuffisant, avec un ratio de 20,5 lits pour 100 étudiants boursiers, contre 31% en France. Aussi, une deuxième étude va être menée pour approfondir les pistes de travail et proposer un plan d’action.
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