La biennale d’art Estuaire 2007, entre Nantes et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), connaît des déboires avec deux oeuvres phares : le canard de bain géant se dégonfle et « la maison sur l’eau » s’est couchée sur l’eau, a-t-on appris, le 11 juillet, auprès des organisateurs.
Haut de 19 mètres et long de 23 mètres, le canard de bain jaune devait être l’une des attractions ludiques de cette manifestation lancée, début juin, par Jean Blaise, directeur du Lieu unique à Nantes.
Mais depuis le début de la biennale, il a été impossible de gonfler durablement ce canard, sans qu’il ne se déchire et ne finisse le bec dans l’eau. Une nouvelle tentative devrait être menée « dès que la météo le permettra » dans le port de Saint-Nazaire, selon les organisateurs. Le 10 juillet, l’oeuvre la plus médiatisée, « la maison dans la Loire », auberge immergée au milieu du fleuve par l’artiste Jean-Luc Courcoult, mais dont seul le toit pouvait être aperçu à marée haute, a pris l’eau. Alors qu’une opération de déballastage était menée « pour l’alléger », la maison « a pivoté sur elle-même et s’est couchée sur le côté ». « Nous ne sommes pas en mesure d’annoncer combien de jours prendront le renflouement et la réparation de cette oeuvre », a indiqué Jean Blaise, dans un communiqué. Présentant une trentaine d’oeuvres jusqu’au 1er septembre, la biennale a accueilli 242 000 personnes au cours du premier mois. Elle est dotée d’un budget de plus de 7 millions d’euros, financé par les collectivités locales et des partenaires privés.
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