Le conseil régional Rhône-Alpes a rappelé le 19 juillet au gouvernement français « l’urgence » de demander à l’Union européenne les 200 millions d’euros « indispensables » au financement des travaux de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, à quelques heures de la limite de dépôt des demandes.
« Avec l’ensemble des collectivités signataires » du protocole de financement du 19 mars 2007, il « rappelle le caractère indispensable de la section française pour la réalisation de l’ensemble du projet ». Il demande « solennellement et avec insistance » au gouvernement « de respecter sa signature » et qu’un « financement européen à hauteur de 50% pour les études et de 20% pour les travaux dans la partie française, sur la période 2007-2013, soit sollicité auprès de la Commission européenne », soit environ 200 millions d’euros, déclare le conseil régional dans un voeu adopté, le 29 juin, en séance plénière.
Cette demande est « essentielle » pour que, parallèlement aux travaux du tunnel, « puissent démarrer les travaux sur les accès avant 2013 », ajoute-t-il.
La subvention de 725 millions d’euros demandée par la France et l’Italie à l’Europe pour débuter les travaux du tunnel de base sur 2007-2013 est, note le conseil régional, « une étape fondamentale pour l’avancement du projet.
Mais il souligne que le « refus du gouvernement français de demander ce financement de 200 millions d’euros […] pénaliserait toute avancée du projet. Les gouvernements français et italien doivent remettre, avant le 20 juillet, leur demande de financement à l’Union européenne.
La liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, dont le coût total est estimé à 12,5 milliards d’euros, ne devrait pas être achevée avant 2020. Les travaux, côté français, doivent débuter en 2009-2010, pour une livraison en 2015.
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