La secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré le 26 juillet à Toulouse qu’elle n’envisageait, pour l’instant, ni la capture, ni le retrait des Pyrénées de l’ourse slovène Franska, comme le demandent des élus et des éleveurs de la région, excédés pas les attaques de l’animal contre leurs troupeaux.
« A ce jour, je n’envisage pas de capture et de retrait de l’ourse Franska », la secrétaire d’Etat, à l’issue d’une rencontre avec les professionnels, élus et responsables concernés par le problème de la réintroduction de l’ours brun dans le massif pyrénéen.
« Les acteurs locaux considèrent que cette ourse est une ‘ourse à problème’ et cela est contesté par les experts et par l’équipe (de suivi) de l’ours » dans les Pyrénées, a-t-elle ajouté.
La secrétaire d’Etat à l’Ecologie a annoncé qu’elle allait demander une nouvelle expertise sur Franska – responsable de la mort de près de 150 brebis depuis son arrivée dans les Pyrénées, en 2006 – en faisant appel à des spécialistes étrangers et indépendants, sous la responsabilité de l’équipe « ours » de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.
Elle a également décidé « une remise à plat » du protocole sur les « ours à problème », « jugé par certains trop rigide et qui doit laisser plus de place à la concertation et à la transparence ». « Une évaluation à mi-parcours », à l’automne 2007, du plan de restauration de l’ours brun dans les Pyrénées, qui s’étend de 2006 à 2009, et une meilleure définition de la zone de présence de l’ours ont également été annoncés.
La réunion, qui se tenait à la préfecture de la région Midi-Pyrénées, regroupait des élus, des professionnels, des représentants d’associations pro et anti-ours et les préfets de quatre départements (Hautes-Pyrénées, Ariège, Haute-Garonne et Pyrénées-Atlantique).
Gestion locale
Midi-Pyrénées. Ni capture, ni retrait de l’ourse Franska
Publié le 26/07/2007 • dans : Régions