« Le parc est sauvé », a annoncé, le 2 août, Jean-Louis Borloo, à l’issue d’une réunion en Camargue avec les élus locaux et les partenaires du site. Le parc naturel régional (PNR) était dépourvu d’organe de gestion depuis l’annulation par le Conseil d’Etat, le 19 février, du décret de décembre 2004 créant un syndicat mixte. La décision se fondait sur la coexistence de ce syndicat mixte avec une fondation de droit privé à laquelle avait été confiée la gestion du parc à sa création, en 1970. Cette fondation, dominée par les propriétaires terriens, s’est engagée à procéder à sa dissolution et à transférer à la nouvelle structure de gestion la responsabilité de la charte du parc. Par le biais d’une association syndicale autorisée (Asa), ses membres seront associés au comité syndical du parc (instance délibérante) où ils siègeront aux côtés des chambres consulaires.
Les 37 emplois du parc, qui étaient menacés de disparition, seront maintenus dans la future configuration. « Nous avons fait un grand pas aujourd’hui », déclarait le président (PS) du conseil régional, Michel Vauzelle, à l’issue de la visite ministérielle. « S’appuyant sur une structure de gestion juridiquement stable, le parc pourra poursuivre sa mission d’animation et de développement du territoire du delta du Rhône », se réjouit Régis Viannet, responsable du service développement durable. La nouvelle structure de gestion sera officiellement créée par un texte de loi qui doit être présenté au Parlement début octobre.
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