Mais les banques collectrices y voient une dégradation potentielle de leur structure de bilan au moment où elle est de plus en plus contrainte par les ratios prudentiels, facteur défavorable à leur activité et, par là, à l’économie.
Elles avancent aussi que les fonds centralisés sont actuellement largement suffisants pour financer le logement social.
Mais les arguments ainsi posés sont-ils si clairs ?
1. Y a-t-il un vrai risque systémique pour les banques ?
Tout d’abord les sommes en jeu, on parle d’une trentaine de milliards pour un doublement du plafond, ne sont pas si considérables par rapport au montant de l’épargne financière des ménages (près de 4 000 milliards d’euros ou même les 1 500 milliards d’épargne liquide).
Ensuite, on laisse croire que tout déplacement ...
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