Tout en lançant après Lyon et Paris son propre service de location de vélos, le 25 septembre prochain, la ville de Besançon développe un système de cartes électroniques donnant accès à une demi-douzaine de services municipaux. Déjà en fonction pour le stationnement payant, cette carte «vie quotidienne» donnera dans les prochaines semaines accès aux 30 stations de location des 200 vélos ainsi qu’aux bibliothèques, équipement sportifs et maisons de quartiers de la ville. A terme, une extension de ce système touchera les crèches et le réseau de transport de la communauté d’agglomération. «Nous étudions la compatibilité de ce système avec la carte étudiante et le service monéo qui permet de régler de petits achats chez les commerçants de proximité», annonce Pascal Gudefin, directeur de la voirie. En intégrant de multiservices sur une même carte, les services municipaux comptent qu’elle encouragera l’utilisation de ces services. «Si avec la même carte vous pouvez garer votre voiture, louer un vélo, aller à la piscine vous aurez peut être aussi envie de vous arrêter à la bibliothèque qui se trouve sur le chemin, puisque vous y avais accès grâce à votre carte», précise t-il. Sur le plan de la protection de la vie privée cette carte a été conçue de manière à ce les informations concernant chaque service ne soit pas accessibles aux autres. «Nous avons veillé à ce que l’on ne puisse pas identifier l’utilisateur de chaque parcmètre particulier», remarque le directeur de la voirie. Il regrette néanmoins que ce compréhensible anonymat ne permette pas d’utiliser la carte vie quotidienne comme un outil pour affiner de manière extrêmement pointue les études sur la mobilité en centre ville.
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