Lors de l’inauguration de la Cité de l’architecture et du patrimoine, au palais de Chaillot, à Paris, le chef de l’Etat a souhaité, le 17 septembre, « un nouveau projet d’aménagement global du grand Paris ».
Nicolas Sarkozy, qui avait déjà relancé, en juin, le débat sur « un grand Paris », liant la capitale à sa périphérie, a demandé qu’il y ait de « 8 à 10 agences qui puissent travailler sur la prospective à l’horizon de 20, 30, 40 ans ». Une moitié serait française, et l’autre étrangère.
« Il ne faut pas contester la responsabilité du maire, a-t-il nuancé. J’ai été moi-même maire. Mais nous devons intégrer les banlieues à la capitale par des moyens de communication adaptés. »
Il importe, aux yeux de Nicolas Sarkozy, d' »humaniser les banlieues, les cités ont été trop longtemps laissées à l’abandon ».
En juin, dans un discours prononcé à Roissy, le président avait appelé à retrouver l’ambition d’un Haussmann pour Paris et d’un De Gaulle ou d’un Delouvrier (grand aménageur qui a inspiré le redécoupage de la région parisienne en 8 départements) pour remodeler la région Ile-de-France.
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