Alain Le Vern, président (PS) de la région Haute-Normandie, a décidé de geler 80 millions d’euros budgétisés pour renouveler les trains Inter-cités, devenus obsolètes, qui relient Le Havre, Rouen et Paris.
Ces trains ne relèvent pas de la compétence de la collectivité, mais de celle de l’Etat. Mais Alain Le Vern avait consenti cet effort financier pour assurer des conditions de transport plus confortables aux nombreux usagers qui utilisent chaque jour cette ligne, et en échange d’un effort significatif de la SNCF sur plusieurs points. Parmi ceux-ci, le retour à des conditions normales de voyage sur l’axe Le Havre-Rouen-Paris, sur lequel les jours sans retard sur une année se comptent sur les doigts de la main, le cadencement des liaisons Normandie-Paris avec du matériel roulant neuf et la mise en place d’un TGV vers Roissy et l’est de la France.
Or «aucun de ces engagements n’est aujourd’hui tenu», estime le président. «C’est un signal fort que j’adresse à la SNCF, a-t-il ajouté, au nom de l’exaspération des usagers face à l’état calamiteux de notre liaison avec la capitale.»
Alain Le Vern pourrait revenir sur sa décision de retrait si les discussions, prévues le 25 octobre avec Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, se révèlent positives.
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