Le conseil de Paris a adopté le 2 octobre un voeu demandant la reconduction de l’extension de la trêve hivernale du 1er octobre au 1er avril pour les expulsions locatives pour « les ménages de bonne foi ».
Les élus municipaux ont en revanche rejeté un voeu du communiste Jacques Daguenet proposant « l’arrêt des expulsions locatives ».
L’exécutif a adopté le voeu sur l’extension de la trêve, qui interdit les expulsions locatives entre le 1er novembre et le 15 mars, l’UMP ne participant pas au vote.
« Le conseil de Paris ne peut croire que les objectifs de la ville et de l’Etat ne soient pas similaires quant au fait d’éviter de mettre à la rue des ménages subissant de plein fouet l’évolution du marché immobilier, alors même que nombre d’entre elles sont dans des processus d’apurement des dettes et de sortie de précarité », souligne ce texte.
Il demande aussi à l’Etat par l’intermédiaire du préfet de police de « ne plus accorder le concours de la force publique » pour les expulsions, « sans vérifier que les dispositifs publics adéquats d’aide aient bien été mobilisés ».
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