Un comité de pilotage réunissant la région, la SNCF, le conseil général du Rhône, l’Etat, le Grand Lyon et RFF a, le 28 juin 2012, décidé de lancer le tram-train le 22 septembre, avec un an de retard dû à des problèmes de conception de suspension et à des délais d’homologation. L’enjeu est important en terme de mobilité durable et de report du trafic automobile vers le ferroviaire puisque le conseil régional prévoit de passer de 6500 voyageurs/jour actuellement à 13 000 voyageurs en 2013 puis à 20 000 en 2020. Le tram-train permettra ainsi un service adapté aux transports péri-urbains avec une vitesse à 100 km/h et des capacités d’accélération et de freinage plus performantes pour un temps de trajet de 40 minutes environ réduit de 7 minutes. D’importants travaux ont été également effectués sur l’infrastructure (électrification, réalisation d’un « shunt », etc) et deux gares supplémentaires ont été construites.
S’adapter aux déplacements périurbains – L’adoption du tram-train est aussi un changement de concept du transport public de voyageurs qui évolue du transport ferroviaire en TER aux déplacements périurbains dans un nouveau matériel roulant. Une nouvelle organisation des contrôles est ainsi mise en place en abandonnant les contrôleurs dans les rames au profit d’équipes d’agents privilégiant les contrôles sur les quais des gares. La modernisation des lignes de l’Ouest Lyonnais et la mise en service du tram-train ont représenté un investissement de 300 millions d’euros, dont 70% financés par la région Rhône-Alpes (7% par le Grand Lyon, 4,5% par le Rhône, 1,5% par les communes, et 17% par RFF, la SNCF et l’Etat). La région a acquis les 24 rames pour un montant de 102 millions d’euros en crédit-bail.
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