L’association Droit au logement (Dal) a demandé le 17 octobre à la ministre du Logement Christine Boutin « l’ouverture de négociations » et « le relogement » des familles qui campent depuis quinze jours rue de la Banque, à Paris (IIème).
Une douzaine de tentes, symboliquement parrainées par des personnalités ou des associations, ont été réinstallées mardi sur les trottoirs de cette rue du centre de la capitale, où plusieurs dizaines de mal-logés campent depuis le 3 octobre.
Le Dal, qui soutient les mal-logés dont les locaux se trouvent rue de la Banque, indique le 17 octobre que 190 familles ont été recensées dans la nuit du 16 au 17 octobre sur le campement.
« Un courrier a été transmis au ministre du Logement pour demander l’ouverture de négociations et d’un processus de relogement des familles qui participent au mouvement », a indiqué le Dal.
La plupart des familles sont logées en hôtel et demandent leur relogement.
Christine Boutin a indiqué que, d’après les informations qu’elle détenait et qui datent de « quelques jours », « seules sept personnes n’ont pas de logement ».
« J’ai donné l’ordre de voir s’il est possible de les reloger », a-t-elle ajouté, soulignant que, dans le campement de la rue de la Banque, « il y a un double jeu qui ne me convient personnellement pas du tout car les problèmes du logement sont graves et que l’on ne peut pas instrumentaliser les choses comme cela ».
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