Des riverains de la rue de la Banque ont écrit au préfet de police Michel Gaudin pour protester contre les perturbations engendrées par le campement de mal-logés, installé depuis plus de trois semaines sur une partie des trottoirs.
Dans cette lettre du 25 octobre, rendue publique le 30 octobre, le « Collectif des Riverains de la rue de la Banque et de ses alentours » fait part de sa « colère ». « Les riverains, résidents, commerçants et visiteurs de ce secteur souffrent des perturbations engendrées par une situation intolérable (nuisances nocturne et journalière, insalubrité, insécurité) », écrit le Collectif.
La rue de la Banque se situe dans un quartier de bureaux, peu animé la nuit.
« Nous exigeons que l’espace public soit rendu à son usage normal et à la libre circulation de tous. (…) Nous comptons sur votre diligence pour que tout redevienne normal et que la tranquillité revienne », selon le texte.
La lettre est assortie d’une quarantaine de signatures, dont celles de commerçants qui déplorent une perte sensible de chiffre d’affaires. Un restaurateur a dit qu’il envisageait de licencier un de ses six salariés en raison de sa baisse d’activité depuis le 3 octobre, date de l’installation du campement.
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