« Avec le projet du grand parc Garonne, nous entendons réconcilier les Toulousains avec leur fleuve. Il permettra à la Garonne de redevenir le lien géographique naturel et vivant de la métropole. Dans ce projet, tous les usages sont pris en compte, à la fois la promenade, les loisirs, le sport, la culture, la navigation », explique Pierre Cohen, président (PS) de la communauté urbaine toulousaine.
30 millions d’euros sur trois ans – Après une phase d’étude programmée en 2012, les premiers travaux commenceront dès 2013. L’ensemble du dispositif finalisé en 2015 représente une enveloppe de 30 millions d’euros sur trois ans.
30 actions à réaliser d’ici 2015 – Un long travail d’inventaire a d’ores et déjà été réalisé par l’équipe désignée par les élus du Grand Toulouse en octobre 2010 : l’agence paysagiste TER créée par Henri Bava, associée au cabinet d’ingénierie culturelle BICFL.
Ce projet partenarial mené avec les associations et les municipalités de la communauté urbaine concernées a donné lieu à la rédaction d’un « plan guide » donnant les grandes orientations du programme, qui ont été harmonisées avec les documents d’urbanisme (SCOT, PLU, PPRI).
Une quarantaine d’actions ont été identifiées sur 12 sites :
- aménagement de halles fluviales et de passerelles sur la Garonne,
- création d’une piste cyclable continue baptisée « via Garonna »,
- transformation d’une ancienne usine hydroélectrique en belvédère sur la Garonne…
Parc fluvial naturel – L’île du Ramier, en centre-ville de Toulouse, sera transformée en un parc urbain de 150 ha, après le déménagement du parc des expositions en périphérie toulousaine à Beauzelle.
Au nord, sur la portion aval des rives de la Garonne, le projet prévoit la création d’un parc fluvial naturel avec l’implantation d’ateliers pédagogiques dans les friches industrielles d’une ancienne briqueterie et la réhabilitation d’un ancien moulin transformé en observatoire.
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