Les employés du service municipal de propreté urbaine de Dieppe (Seine-Maritime, 35 694 habitants) se sont récemment invités à la mairie pour exiger, de la ville, via une pétition, une expertise technique et chimique du sol où sont implantés depuis 2003 leurs locaux de travail. Ils estiment, que ceux-ci, installés derrière l’usine d’incinération sur une ancienne décharge, sont pollués et dangereux.
Selon le syndicat CGT des employés communaux, qui affirme réclamer depuis longtemps cette expertise, des hydrocarbures, solvants, etc., ont été ensevelis sur le site et mettent en danger la santé des agents.
En réponse à leurs inquiétudes, Roger Prevost, conseiller municipal en charge des relations humaines, a présenté aux agents les résultats d’une analyse des eaux effectuée en 2004 sur le site, qu’il juge positifs.
«Il s’agit d’un rapport de piézométrie réalisé par la Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement en septembre 2004. Ce rapport établit que la qualité des eaux entourant le site est bonne, les tests montrant que les taux de référence qui valideraient une pollution ne sont jamais atteints. Je ne suis pas un spécialiste, mais il semble que s’il y avait une quelconque pollution des sols, l’eau serait également touchée».
L’élu, qui vient de présenter le rapport aux représentants des salariés, et que nous n’avons pu joindre le 15 novembre, attend leur réponse. Il se dit prêt, si un doute subsistait dans leur esprit quant à la qualité de l’environnement dans lequel ils travaillent, à faire effectuer un carottage.
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