Un système de location de vélos en libre-service, appelé « VélôToulouse », a été lancé le 16 novembre par le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.
« L’agglomération gagne 19.000 habitants par an. Comment faire face avec une logique totalement automobile ? Nous voulons que la ville ne soit pas polluée », a Jean-Luc Moudenc, citant le développement des transports en commun avec notamment l’ouverture de la deuxième ligne de métro fin juin, le développement des espaces piétons et des pistes cyclables.
Vêtus de coupe-vent rouge, les premiers utilisateurs ont quitté sur un VélôToulouse, gris avec un large garde-boue faisant de la publicité pour une banque, la place du Capitole pour rejoindre l’une des 60 stations dans l’hypercentre.
Le maire, des responsables de JCDecaux (qui assure la gestion du système), de nombreux agents municipaux et des personnalités comme Emile Ntamack, nommé fin octobre responsable des arrières de l’équipe de France de rugby ou encore Jacques Rosay, pilote d’essai de l’A380, ont testé l’un des 600 vélos.
En avril 2008, la société JCDecaux, qui gère des systèmes de location de vélos dans une quinzaine de villes dans le monde dont 11 en France avec 30.000 vélos, aura installé 253 stations proposant 2.400 vélos.
VélôToulouse propose une première demi-heure gratuite, et trois types d’abonnements allant d’une semaine (5 euros) à un an (25 euros), avec un coût horaire de location d’un euro le plus souvent et une caution de 150 euros. L’accès au service est également proposé pour 24 heures (1 euro), mais il n’est pas possible de le louer entre 01H00 et 06H00 du matin, de fortes dégradations survenant à ces heures, a précisé Jean-Luc Moudenc, ajoutant que s’il y a « un véritable besoin, on changera les horaires ».
Le coût de VélôToulouse est de 4,188 millions d’euros.
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