Les employeurs du spectacle vivant (théâtre, danse ou musique) ont exigé le 19 novembre la tenue d’un « Grenelle de la culture » avant juin 2008. Ils ont exprimé leur « extrême inquiétude » face au projet de budget 2008 de leur ministère de tutelle.
Les professionnels regroupés au sein de la Fédération des employeurs du spectacle vivant privé et public (Feps) ont adressé une lettre ouverte le 19 novembre au président Nicolas Sarkozy. Ils attirent « solennellement » l’attention du chef de l’Etat sur « l’inadéquation des moyens inscrits avec les engagements, concernant la culture, sur lesquels [il a] été élu par les Français ».
Ce nouveau « Grenelle » mettrait « autour de la table » plusieurs ministères (Culture, Education nationale, Affaires étrangères, Travail, Finances, Jeunesse et sports), les représentants des collectivités locales et les professionnels du spectacle vivant. Cette « rencontre » « permettrait de répondre aux questions récurrentes posées à nos professions depuis de nombreuses années », poursuivent les auteurs de la lettre.
En attendant, les employeurs réclament le « dégel » des sommes non versées par l’Etat en 2007, le report de la réserve dite « de précaution » de 6% des crédits pour 2008 et une rallonge budgétaire de 50 millions d’euros pour le spectacle vivant (265,8 millions d’euros prévus en 2008 au titre du fonctionnement).
La lettre est signée de la Feps et de ses 7 syndicats adhérents, dont le Syndeac (centres dramatiques, scènes nationales, etc.) et le Prodiss (salles de musiques actuelles), ainsi que par quatre autres organisations (cirques, compagnies, etc.).
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