La ville de Reims (Marne) s’est associĂ©e Ă celle de Saint Quentin (Aisne) afin de valoriser leur riche patrimoine Art DĂ©co. DĂ©truites Ă près de 80% pendant la première guerre mondiale, ces communes ont fait appel entre 1920 et 1930, aux architectes de l’entre-deux guerres qui stylisèrent cette architecture, caractĂ©risĂ©e par des lignes Ă©purĂ©es et des formes gĂ©omĂ©triques.
Saint Quentin, qui en 2004 a fait Ă©tablir l’inventaire de son patrimoine bâti, compte près de 3000 façades Art DĂ©co, dont 277 jugĂ©es exceptionnelles ou remarquables. Riche de ce patrimoine qu’elles n’ont cessĂ© d’entretenir et de promouvoir (en 2007, Saint Quentin a consacrĂ© 810 000 euros Ă la mise en valeur de son patrimoine Art DĂ©co), les deux communes ont souhaitĂ© concrĂ©tiser leur volontĂ© de collaboration par des actions communes, en crĂ©ant l’association des villes Art DĂ©co. « Cette union a Ă©tĂ© conçue comme un outil de promotion de l’Art DĂ©co dans les villes adhĂ©rentes », explique le prĂ©sident de l’association Alexis Grandin, adjoint au maire de Saint-Quentin.
Saint Quentin, qui accueillera le siège de l’association pendant trois ans, voit dĂ©jĂ plus loin et projette d’accueillir en 2011 le prochain Congrès mondial des villes Art DĂ©co qui, cette annĂ©e, a rĂ©uni 500 congressistes Ă Melbourne.
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