Le conseil général du Puy-de-Dôme a souhaité se porter acquéreur des ruines du temple de Mercure. Dans le cadre de la loi relative aux libertés et responsabilités locales qui prévoit le transfert d’une partie du patrimoine de l’État aux collectivités territoriales, c’est chose faite. Ce site archéologique, implanté au sommet du puy de Dôme, vient à titre gratuit d’être transféré au département. L’État en était propriétaire depuis 1877.
Dans la convention signée, à l’occasion de ce transfert, le département s’engage à assurer la conservation du monument, son ouverture au public, le développement de sa fréquentation tout en en favorisant la connaissance par le biais d’animations et d’expositions. Il est prévu que les travaux de gros entretien et de restauration puissent bénéficier du concours du ministère chargé de la culture au même titre que d’autres monuments historiques protégés.
Un programme quinquennal de travaux et de valorisation sera établi sur la base d’une étude de l’architecte en chef des monuments historiques.
Du côté conseil général, on voit dans cette acquisition un atout dans la poursuite du plan d’aménagement du site du puy de Dôme dont le département vise la labellisation en tant que Grand site de France.
Thèmes abordés