La région Bretagne, dirigée par le PS, a dénoncé le 30 novembre le retard de la France sur les énergies marines (vagues, marées, courant) par rapport aux autres pays européens et proposé au gouvernement la création dans la région d’un centre national de recherches sur ce thème.
« Nous voulons tirer la sonnette d’alarme sur les énergies marines. Le Royaume-Uni, la Norvège, l’Italie, la Grèce ont commencé à travailler sur les énergies marines. Mais la France, finistère de l’Europe avec ses belles marées, non », a déploré Isabelle Thomas, une des vices-présidentes du conseil régional.
Pour rattraper ce retard, le conseil régional propose au gouvernement la création en Bretagne d’un centre de recherche et de tests de la production d’énergie en mer. La région a fait cette proposition au gouvernement lors du « Grenelle de l’environnement ». « Avec 1.500 km de côtes, l’Ifremer à Brest, l’usine marémotrice de la Rance, et le pôle de compétitivité mer, la région Bretagne est la mieux placée pour tirer la locomotive, coordonner au niveau national les différents initiatives », a argumenté l’élue PS chargé des énergies à la région.
« L’idée est que chacun vienne tester en mer la rentabilité et la fiabilité de la technologie sur laquelle il travaille dans un domaine qui en est au stade de la recherche. Seule la Norvège a un site de production hydrolien (qui utilise les courants) raccordé au réseau », a précisé Isabelle Thomas.
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