Le conseil général du Gard doit signer en janvier une convention d’affermage de dix ans avec HDDR, filiale de TDF, pour créer, commercialiser et exploiter un réseau de télécommunications à haut débit.
Ce dernier doit contribuer à résorber les zones «blanches» non couvertes par l’ADSL.
Le plan du conseil général, qui coûtera 5 millions d’euros sur deux ans, veut donner accès à un débit de 2 Mbits/s à plus de 80 % des habitants de chaque commune gardoise. Il s’agit aussi d’assurer la desserte des zones d’activités en très haut débit.
Ce plan complète la charte «Département innovant» signée en juillet 2004 avec France Télécom, dont l’objectif est d’apporter l’ADSL à 512 Ko à 96 % de la population gardoise en 2005.
Aujourd’hui, 193 communes sur 353, essentiellement rurales, ont encore moins de 80 % de leur population éligible à l’ADSL.
L’offre d’HDDR a été retenue par la commission d’appel d’offres du conseil général de préférence à celle d’Escot, après cinq mois de négociations. La technologie associe wimax et wifi: 11 stations Wimax et 25 systèmes wifi seront installés.
Le conseil général subventionnera l’achat par l’abonné du terminal «CPE» obligatoire pour se raccorder au réseau wimax. La subvention mettra le prix de l’abonnement au niveau de celui d’une offre ADSL.
HDDR, qui va créer une filiale ad hoc pour la gestion du nouveau réseau, recevra une subvention d’exploitation de 1,14 million d’euros et versera tous les ans au département 20.000 euros et 5% du chiffre d’affaires total. Si le résultat net d’exploitation dépassait 130% de la prévision du plan d’affaires, les recettes supplémentaires iraient à 30% à HDDR et à 70% au conseil général.
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