Le budget primitif 2008 a été adopté par Saint-Etienne pour un montant de 307,78 millions d’euros, dont 250,75 millions en fonctionnement et 57,03 millions en investissement.
Les dépenses de fonctionnement augmentent légèrement (3,5 millions d’euros), notamment sous l’effet de la masse salariale qui représente 55% du budget de fonctionnement 2008 et une hausse de 4,5% en deux ans. L’impact à la hausse est atténué par les dépenses des services en diminution de deux millions d’euros.
En revanche, les dépenses d’investissement sont en baisse de 6,3 millions d’euros, à 57,03 millions d’euros, dont plus d’un tiers est consacré au remboursement de la dette. Le montant d’investissement disponible (36,5 millions d’euros) porte principalement sur des travaux d’aménagement urbain, le cadre de vie et la voirie, ainsi que sur la création de la Maison de l’Emploi.
Les recettes restent stables (+0,8%) avec des taux de fiscalité directe identiques à ceux de 2007. La fiscalité représente 136,66 millions d’euros, devant la DGF, dont la DSUCS (+12,54%), et les produits des services (51,35 millions).
Si les taux de fiscalité sont inférieurs d’1,3 point (pour la TH) et d’1,87 point (TP) à la moyenne des villes appartement à des agglo de 150 à 250 000 habitants, l’endettement de Saint-Etienne reste très élevé, le double de celui des villes de sa catégorie. L’encours de la dette se stabilise en 2008 à 381,1 millions d’euros et confirme une lente tendance au désendettement avec 32 millions gagnés depuis 2001.
Thèmes abordés