Le budget de 1,077 milliard d’euros voté le 20 décembre par le conseil régional Languedoc-Roussillon croit de 12 % sur un an et pèse pratiquement le double de celui de 2004. L’investissement progresse de 17 % à 497 millions d’euros, la section de fonctionnement de 8 % à 580 millions.
Les frais de personnel – 91 millions d’euros – bondissent de 22 % en raison de l’intégration de 1 434 personnels Techniciens, ouvriers et de services (TOS) dans la fonction publique territoriale, de la création de 29 postes TOS et de 39 autres emplois dans les services.
Les lycées, qui font l’objet d’un programme pluriannuel d’ouvertures et de rénovations, se taillent toujours la part du lion avec un quart du budget avec en particulier 144 millions pour les réhabilitations et 60 pour les constructions. Un établissement ouvrira à la rentrée 2008 à Lunel dans l’Hérault.
Les transports représentent près de 177 millions d’euros, dont 72 investis dans de nouvelles rames de TER et 66 dans les ports, aéroports et l’intermodalité. La formation professionnelle recevra 136 millions d’euros et l’apprentissage 66 millions.
Pour équilibrer son budget, la région Languedoc-Roussillon devrait pouvoir compter à 39 % sur la fiscalité. La taxe sur les cartes grises reste stable, comme celle sur le foncier non bâti. La taxe sur le foncier bâti et la taxe professionnelle augmentent en revanche de l’évolution des prix, calculée à 1,6 %. La réfaction liée au plafonnement de la taxe professionnelle est évaluée à 21 millions d’euros. Les dotations de l’État constituent 35 % du budget et 379 millions d’euros, dont 219,5 millions de dotation globale de fonctionnement (DGF) et 79,9 de dotation globale de décentralisation.
La région va recourir à l’emprunt pour pratiquement un quart du budget 2008 (248,8 millions). Elle prévoit d’ailleurs de maintenir l’emprunt à plus de 200 millions d’euros sur plusieurs exercices. L’encours de la dette s’élève à 335 millions d’euros et la ligne de la charge de la dette affiche 37,5 millions d’euros en 2008.
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