Alors que le budget du conseil général de Loir-et-Cher (41) avait augmenté de 16% l’an passé, celui de 2008 retrouve une certaine «sagesse» avec 340 millions d’euros contre 323. L’exercice budgétaire sera d’abord marqué par une hausse de 8% (242,9 millions d’euros) des crédits de fonctionnement, en grande partie pour assumer les transferts de personnels de l’Etat. Cependant, à périmètre constant la hausse est encore de 4,7%. Dans ces crédits, la masse salariale progresse de 25% ou encore de 5,7% à périmètre constant. Cette forte hausse s’explique notamment par la revalorisation de 5% du régime indemnitaire et selon Maurice Leroy, président du CG, par « l’amélioration progressive des indemnités allouées aux ATOS et de l’harmonisation par le haut des prestations sociales qui seront proposées à l’ensemble des personnels». Avec 275,5 millions, les recettes qui sont affectées d’un manque de 2 millions d’euros résultant du plafonnement de la TP augmentent de 1,5 % et les dépenses de 4,7%. Les taux de la fiscalité demeureront inchangés. Près de la moitié des dépenses (132 millions d’euros) sont consacrés à l’action sociale en hausse «seulement» de 4,3%. Les dépenses d’équipement (62 millions) sont très légèrement supérieures à celles de 2007 avec des crédits routiers importants pour l’axe Blois-Romorantin, la restructuration de deux collèges à Montoire et Mer. La culture sera également bien dotée avec 3,8 millions (+6%) soit 1,5% des dépenses de fonctionnement. La capacité nette d’autofinancement progresse de 3% à 22,4 millions d’euros avec cependant un emprunt en hausse (24 millions contre 23 en 2007). Ce budget voté à l’unanimité intègre également des ratios positifs de fonctionnement avec une hausse de l’épargne nette de 3% et une réduction des intérêts de la dette de 14%.
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