Le budget primitif 2008 de la ville d’Orléans (Loiret) sont fait la part belle aux investissement, avec une enveloppe de 48 millions d’euros. «La ville, estime son maire Serge Grouard, réalise une politique d’investissement dynamique et plus forte que les collectivités de même taille en recourant de façon très modérée à l’endettement.» L’emprunt plafonne en effet à 19 millions d’euros (17 millions en 2007), ce qui permet de stabiliser l’encours de la dette à 100 millions, chiffre stable depuis 2001.
Grâce à une politique de cession d’actifs (entre 4 et 6 millions d’euros chaque année), la ville peut maintenir un autofinancement relativement fort, à 20 millions. Les investissements financeront d’abord des projets urbains en cours(reconstruction de la gare, université en centre-ville et renouvellement urbain). Mais une partie des crédits sera consacrée aux travaux de la seconde ligne de tramway, qui débuteront cet l’été.
Avec 241 millions d’euros pour 2008, le budget primitif d’Orléans est identique à celui de 2007. Il s’équilibre de la même manière entre fonctionnement (174 millions) et investissement (61 millions d’euros). Les ratios financiers affichent également une grande stabilité quant à la dette (100 millions d’euros), l’investissement (48,7 millions) et l’autofinancement (20 millions).
Les dépenses de fonctionnement n’augmentent que de 1,7%, alors que les charges de personnel progressent de 87 à 89,8 millions (2,8%) pour représenter 56,9% des charges courantes.
Les recettes sont marquées par un recul des transferts de l’Etat, à 42,7 millions (moins 0,3% par rapport à 2007). Mais ce recul est largement compensé par la bonne tenue des contributions directes, qui progressent de 2,7% (67,1 millions d’euros).
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