Le chef de l’Etat continue de défendre l’idée d’un « Grand Paris. Il a promis le 8 janvier de ne pas « laisser [le] projet s’enliser », car « la situation de l’agglomération parisienne est devenue inacceptable ».
La ville est devenue « un sujet politique majeur », a déclaré Nicolas Sarkozy à la presse, souhaitant « apporter une réponse française » à la question « quelle est la ville dans laquelle nous voulons vivre? ».
« C’est la raison pour laquelle j’ai lancé la réflexion sur le Grand Paris, je veux dire par là la grande métropole que constitue l’agglomération parisienne, qui doit être considérée dans sa globalité », a-t-il expliqué.
« Je ne laisserai pas ce projet s’enliser, je ne laisserai personne le bloquer », a-t-il affirmé, alors que cette question fait débat à quelque deux mois des municipales, qui voient le maire PS Bertrand Delanoë briguer sa propre succession face à Françoise de Panafieu (UMP).
« La situation de l’agglomération parisienne est devenue inacceptable », a tranché Nicolas Sarkozy.
« Je vais m’impliquer personnellement dans ce chantier », a-t-il annoncé, tout en promettant une « concertation » avec les Franciliens, les élus et les collectivités locales.
« Paris doit retrouver sa vitalité, son rayonnement, son attractivité, sa créativité », a-t-il martelé. « Paris doit redevenir pour le monde entier le symbole d’un art de vivre, de la plus belle ville du monde ».
Selon le président de la République, la réflexion sur la ville « ne doit pas être engagée d’abord sous l’angle des institutions, de la gouvernance, mais sous l’angle de l’urbanisme, sous l’angle de l’architecture, de la sociabilité, de la convivialité, de la place de l’homme dans la ville ».
Voulant faire « de ce chantier le laboratoire de la modernité humaine », il a estimé que « l’urbanisme et l’architecture sont des leviers profonds d’une politique de civilisation ».
Lire aussi « l’Evénement » dans « la Gazette » du 7 janvier, p. 10 à 12
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