Le nouveau siège social de l’office public de l’aménagement et de la construction (Opac) de Paris, dans les anciens locaux du « Monde », rue Claude-Bernard (Ve), qui devrait être inauguré en avril, « crée la polémique » selon le quotidien « le Parisien ». Une information que réfute le directeur général de l’Opac, Jean-François Gueullette.
« Le Parisien » indique le 14 janvier que « le premier bailleur social de Paris doit faire face à de nombreuses critiques sur les travaux engagés dans son nouvel immeuble », citant notamment un délégué CFTC de l’Opac, Luc Prayssac, qui parle de « folie des grandeurs » et de « travaux fastueux ».
Jean-François Gueullette a déclaré que l’opération, « foncier plus travaux, s’élève à 131 millions d’euros », mais fait valoir la vente de l’ancien siège rue du Cardinal Lemoine, pour 35,3 millions d’euros, et les économies de loyer sur deux autres sites dont les activités seront regroupées rue Claude-Bernard.
« On n’a pas obéré notre capacité à faire du logement social. Au final, cela nous coûte 29 millions d’euros, soit 8% de notre budget d’investissement », souligne-t-il, ajoutant: « Nous sommes très tranquilles par rapport à tout ça ».
Il souligne également que la décision d’achat et de travaux a été approuvée à l’unanimité moins une abstention par le conseil d’administration de l’Opac en mars 2004 et que les comités d’entreprise, et d’hygiène et de sécurité « ont été consultés depuis l’origine ».
Le nouveau siège accueillera 650 personnes, aujourd’hui dispersées sur trois sites. Jean-François Gueullette met aussi en avant une « activité de l’Opac » en hausse: l’office qui gérait 93.000 immeubles en 2001, en gère aujourd’hui 118.000, et compte 2.798 (2.167 en 2001) dont 1.100 gardiens d’immeubles.
« On a la démarche normale d’une entreprise qui voit son activité grossir. L’Opac fait une opération patrimoniale tout à fait satisfaisante », assure-t-il.
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