La région Rhône-Alpes et la SNCF ont organisé deux rencontres, les 14 et 15 janvier, avec les voyageurs des lignes Lyon-Ambérieu et Lyon-Grenoble, axes les plus perturbés par d’importants dysfonctionnements après la mise en route du cadencement des TER le 9 décembre. Ce dernier a consisté à modifier radicalement les horaires des trains de voyageurs pour une meilleure lisibilité et à mettre en service 100 trains supplémentaires.
Pour calmer le mécontentement des « usagé/r/s », les responsables SNCF et élus régionaux ont d’abord expliqué que le cadencement n’était pas responsable de tous les maux vécus par les voyageurs en décembre. Car, comble de malchance, cette « première » en France a coïncidé en décembre avec plusieurs accidents de passages à niveau et à des pannes électriques provoquant des retards importants sur le réseau TER rhônalpin.
Les responsables ont ensuite dressé un premier bilan du cadencement. Principal constat du conseil régional: « La qualité du service rendu n’était pas satisfaisante en décembre. » Depuis le 1er janvier, la situation s’est améliorée, mais reste loin du taux de ponctualité (90%) recherché. Ainsi, pendant les heures de pointe, la ponctualité est de 61% pour les trains à l’heure ou avec moins de 5 minutes de retard, et de 78% pour les trains à l’heure ou avec 10 minutes de retard.
Autre amélioration, au 15 janvier, le nombre de trains supprimés est passé à 4 (contre 20 en décembre) et 3 retards supérieurs à 30 minutes étaient comptabilisés (34 en décembre).
Pour indemniser ses clients, la SNCF a annoncé une réduction de 30% sur les abonnements en février, mesure insuffisante selon de nombreux de voyageurs.
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