Le budget primitif 2008 du conseil général d’Indre-et-Loire s’élève à 537 millions d’euros, au lieu de 515 millions en 2007 (en hausse de 4,3%).
La section de fonctionnement enregistre une progression globale de 7,3%, ramenée à 4,3% après compensations des transferts de décentralisation. Toutefios, les dépenses de fonctionnement progressent de 7,3%, alors que les dépenses d’investissement enregistrent un léger recul de 3%, à 147 millions d’euros.
Les recettes se maintiennent à un bon niveau avec 149 millions (+2.4%) de produits fiscaux, amputés cependant de 2 millions pour cause de plafonnement de la taxe professionnelle. Mais ces recettes enregistrent surtout une forte fausse de la fiscalité indirecte (129 millions contre 115 en 2007, soit +13%) qui s’explique, en particulier, par l’envolée de la taxe sur les conventions d’assurances, qui passe de 18 à 30 millions d’euros.
Côté dépenses, près de 119 millions seront injectés dans de grands projets, comme le boulevard périphérique de Tours (28 millions d’euros) et la réhabilitation des châteaux de Loches et Chinon ainsi que le musée du Grand-Pressigny.
La contribution au service départemental d’incendie et de secours progresse également de 9% et les charges de personnel de 4,26% à périmètre constant ou de 22% avant compensations
Avec 242 millions d’euros le secteur sanitaire et social représente près de 45% du budget global. Mais pour la première fois le conseil général d’Indre-et-Loireenregistre une «progression très contenue des dépenses», à 3,9%. Cette relative stabilité s’explique notamment par une baisse de 10% du nombre des RMIstes en 2007, même si, dans le même temps, la charge de l’APA progresse.
Pour maintenir ses équilibres le département empruntera 62 millions d’euros contre 62 l’an passé. Malgré tout l’encours de la dette progresse encore pour s’établir à 286 millions avec une annuité qui progresse de 6,5% à 40 millions d’euros.
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