Avec 96,5 millions (74 en fonctionnement et 22,4 en investissement), le budget primitif de lois (Loir-et-Cher) affiche une quasi-stabilité avec 2007. Ce BP traduit d’abord une maîtrise de la section de fonctionnement dont les recettes augmentent de 1,7% (mais le produit de la fiscalité de +3,2%) alors que les dépenses sont maîtrisées à 0,2%. La masse salariale (38,5 millions d’euros) ne progresse que de 0,5% tout en représentant cependant 58% du total des dépenses de fonctionnement. Ce résultat s’explique notamment par les effets de la mutualisation des services entre la ville et l’agglomération qui génère près de 800.000 euros de gain. Par ailleurs, la ville a engagé une action contre l’absentéisme du personnel dont le taux a été ramené de 6,86% en 2002 à 5,86%, soit une économie de 368.000 euros. Par ailleurs, la « rationalisation des remplacements » permet d’engranger un gain supplémentaire de 0,37 millions d’euros. L’effort porte également sur les dépenses de gestion qui sont stabilisées à 13,9 millions d’euros, soit +0,4%. D’autres équilibres sont assurés : stabilisation de l’emprunt à 7,5 millions, diminution de 11,3% des intérêts de la dette, épargne nette en hausse tout comme la capacité d’autofinancement qui s’accroît de 16,1% (7,9 millions d’euros). Au final, la capacité de désendettement passe à 7,8 ans (9,5 ans sur l’exercice 2007). Avec ce budget la ville dégagera 10,5 millions d’investissements directs avec trois domaines en développement : urbanisme-logement-action sociale (+11%), culture (+8%), sport-jeunesse (+8%). Plus de la moitié des dépenses d’équipement ira au financement du plan de renouvellement urbain.
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