Lors du vote du budget primitif, la question du logement a suscité de vifs débats au conseil général de Dordogne. Depuis la signature avec l’Etat, en 2006, de la convention de délégation de compétence de l’aide à la pierre, la collectivité est responsable de la production de logements sociaux et de la réhabilitation du parc privé. Or elle n’a pas atteint ses objectifs. En 2007, elle a affecté une subvention globale de 722.500 euros pour une production totale de 191 logements dans le parc public, sur un objectif initial de 350 logements par an, soit un taux de réalisation de 54,57%.
«Certes, la difficulté, pour les bailleurs, sociaux d’acquérir du foncier est la première cause. Mais les objectifs imposés par l’Etat sont trop élevés. J’envisage de proposer de négocier un avenant pour revoir ces objectifs », a déclaré Pascal Deguilhem, vice-président du conseil général en charge du logement, à «la Gazette des communes».
Pour pallier la faible production dans le parc public, Bernard Cazeau, président du conseil général, propose que ses services planchent sur l’étude des conditions d’acquisition des «nombreux logements, de mauvaise qualité et, pour la plupart vides, issus du dispositif de défiscalisation de la loi de Robien». Selon les services du conseil général, l’agglomération périgourdine en compterait 2.000.
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