Le budget primitif 2008 du conseil général de l’Hérault s’élève à 1.172 millions d’euros, en hausse de 6,4% par rapport à 2007.
Les dépenses de fonctionnement représentent trois quarts de ce budget. Elles s’élèvent à 888 millions d’euros (+6,2%). Les charges de personnel (154 millions d’euros) progressent de 17,6%, à la suite notamment du transfert de personnel lié à la décentralisation.
Les dépenses sociales atteignent 536 millions d’euros (contre 513 millions en 2007), soit 46 % du budget global. La hausse la plus sensible est celle du budget des personnes âgées, qui atteint 164 millions d’euros (+11 %) et dépasse pour la première fois l’enveloppe consacrée aux allocations de RMI (156 millions).
Les dépenses d’investissement progressent de 7,8% pour s’établir à 277 millions d’euros (hors dette). 102 millions d’euros seront consacrés aux routes, et 44 millions aux collèges.
Le conseil général engagera par ailleurs 11 millions d’euros en 2008 dans la réalisation d’un réseau départemental à haut débit. L’aide aux communes représente 51 millions d’euros en crédits de paiement.
Côté recettes, le produit de la fiscalité directe devrait atteindre 372 millions d’euros (+4,5%). La collectivité a fixé à 3% maximum le relèvement des taux. Elle table sur une stabilité des droits de mutation (143 millions), après plusieurs années de croissance à deux chiffres. La TIPP devrait rapporter 128 millions d’euros, somme inférieure aux dépenses de RMI (156 millions).
Le montant des dotations d’Etat s’élève à 190 millions d’euros.
L’épargne brute est stable (93 millions d’euros). Les dépenses d’investissement seront financées par un recours accru à l’emprunt (128 millions d’euros contre 115 millions inscrits au BP 2007). L’endettement, reparti à la hausse en 2007, reste toutefois contenu. Il représente 100 millions d’euros, soit une année d’autofinancement.
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